AMENAGEMENT DU TERRITOIRE : Plan Urbain de Mobilité et pauvreté
Le plan urbain de mobilité (PUM) mis en œuvre par la région wallonne au niveau de l’agglomération liégeoise rentre dans sa phase d’approbation par le gouvernement wallon.
Le ministre HENRY devrait déposer les conclusions de l’étude préalable pour le mois de juin.
Le PUM, sous l’angle de la mobilité, analyse en profondeur toute une série de paramètres d’évolution de l’agglomération, notamment démographiques et économiques.
Sous certains aspects, les éléments fournis permettent d’envisager de classer les parties de l’agglomération en leur donnant une spécificité : loisirs, tourisme, agriculture, industrie, logement, services,…
En cela, il s’agit quasiment, d’un « plan de secteur bis ».
Un critère n’est néanmoins pas du tout pris en compte : le critère social.
C’est étonnant.
Tout d’abord, parce que l’évolution des zones de pauvreté (leur localisation, mais aussi leur modification au cours du temps) est un élément important dans le cadre d’une politique de mobilité.
Mais aussi, parce que ce PUM est de plus en plus invoqué par certains comme un schéma d’orientation de l’aménagement de la région liégeoise : comment envisager cet avenir sans tenir compte de la pauvreté notamment ?
Marc BOLLAND a interrogé le ministre HENRY sur le sujet (question écrite n° 474).
Le ministre a répondu qu’il était ouvert à la discussion mais que, dans l’état actuel des choses, le critère « social » n’entrait pas en ligne de compte dans le cahier de charges mettant en œuvre le PUM.
Marc BOLLAND insiste : il n’est pas possible de concevoir l’aménagement de la région sans tenir compte du critère social. Si certains veulent donc invoquer le PUM dans une réflexion au niveau de l’agglomération, cet élément devra être intégré d’une manière ou d’une autre à la réflexion.