Casernes et prisons
Depuis quelques semaines, un débat a été ouvert par le ministre de la défense nationale : d’abord la volonté de vendre un certain nombre de casernes ; ensuite, la possibilité de les transformer en prisons.
Les mandataires du Parti Socialiste concernés par le sujet se sont réunis (vice président du parti, mandataires locaux, parlementaires,…) et ont dégagé les axes de leur réflexion et de leur action :
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privilégier un plan efficace qui garantisse le caractère opérationnel ;
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dans tous les cas, faire le choix de solutions les moins préjudiciables possible pour le personnel ;
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dans tous les cas, mettre en place un plan social d’accompagnement sérieux du personnel ;
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privilégier des solutions qui garantissent la bonne gestion des deniers publics ;
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éviter des situations d’incertitude créant des chancres, particulièrement dans les zones habitées.
Les ministres socialistes ont relayé cette position au gouvernement fédéral en demandant notamment que le ministre de la défense s’appuie sur les communes.
Au parlement wallon, un débat précis et clair a été mené en séance plénière, dans lequel j’ai participé activement, afin de pousser quelque peu le ministre de l’aménagement du territoire a prendre position : le choix de 3 prisons a été effectué il y a quelques mois (Marche en Famenne, Sambreville et Leuze en Hainaut) ; il n’y a pas besoin de traîner davantage sur le sujet.
La piste des casernes est une fausse bonne idée.
En ce qui me concerne, je continuerai à être actif afin :
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d’aider les militaires dans leur vie quotidienne : je ne suis pas demandeur de déménagement, notamment pour la caserne de Saive. Mon premier choix est qu’elle puisse se maintenir comme elle est actuellement
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d’aider les collectivités locales à agir de façon constructive sur les choix qui seront pris, notamment les nécessaires aménagements du territoire, dans l’intérêt du plus grand nombre
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d’éviter que les casernes ne soient transformées en prisons ou autre centre de détention.
Votre avis m’intéresse.
N’hésitez pas à le donner ci-dessous.