La cartographie de la dynamique de la pauvreté
- Session : 2010-2011
- Année : 2011
- N° : 171 (2010-2011) 1
Question écrite du 01/03/2011
- de BOLLAND Marc
- à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances
Dans ce contexte, différentes initiatives sont en cours de façon à identifier ces bassins, dans leur contour mais aussi dans leur dynamique. Notons ainsi l’expérience en cours au niveau de l’agglomération liégeoise liée principalement à la mobilité (le PUM).
Dans cet esprit, la cartographie des zones de pauvreté est évidemment un élément essentiel. Quelles sont les zones de pauvreté ? Comment évoluent-elles ?
De telles cartes existent-elles ? Cela fait-il partie des projets de Madame la Ministre ? Dans quels délais et selon quelles modalités?
Réponse du 25/03/2011
- de TILLIEUX Eliane
Calculé par l’IWEPS, il reflète l’accès de la population de chaque commune wallonne aux droits fondamentaux. Il est complété par une estimation du risque auquel est soumise la cohésion sociale sur le territoire de la commune.
Les droits fondamentaux sont déclinés comme suit :
– le droit à un revenu digne;
– le droit à la protection de la santé et à l’aide sociale et médicale;
– le droit à un logement décent et à un environnement sain;
– le droit au travail;
– le droit à la formation;
– le doit à l’épanouissement culturel et social.
Le facteur de risque prend quant à lui en considération trois publics cibles : les ménages monoparentaux, les personnes isolées âgées de 65 ans et plus, et les demandeurs d’asile.
C’est cet indicateur qui a permis d’objectiver l’octroi des subventions accordées dans le cadre des Plans de Cohésion sociale. La méthode de calcul ainsi que la liste des variables et les sources des données sont détaillés dans l’Annexe 3 de l’arrêté du Gouvernement wallon du 12 décembre 2008.
L’Institut national de Statistique, le Service public de Programmation Intégration sociale et les travaux de la Conférence Permanente du Développement territorial, fournissent également des éléments d’informations quant à la pauvreté en Région wallonne.
Enfin, je tiens à souligner le travail des relais sociaux, qui élaborent actuellement un outil de collecte de données avec la collaboration de l’IWEPS. L’objectif est à terme d’arriver à ce que les relais sociaux soient de véritables observatoires de la précarité.