Langue wallonne : patrimoine ou langue vivante ?
La communauté française est compétente en matière de politique des langues régionales (wallon, picard, francique, brabançon,…)
Il existe une instance importante, chargée d’éclairer la politique du gouvernement. C’est le conseil des langues régionales endogènes.
Il a pour mission notamment de donner des avis et suggestions quant à la politique de protection et de promotion des langues régionales.
Néanmoins, il existe également une autre instance d’avis, la commission du patrimoine oral et immatériel, dont la mission concerne la protection du patrimoine culturel mobilier.
Je me suis inquiété de la possible confusion entre les deux instances, ce qui ne pourrait que nuire à une bonne gestion en la matière.
J’ai attiré l’attention de la ministre sur ce point précis.
Elle a répondu qu’elle restait surtout attentive, non pas à l’aspect « passé » des langues régionales, mais bien à leur dynamisme axé sur la pratique présente et future.
C’est bien ce que nous voulons : le wallon est une langue vivante et il est encore trop tôt pour le caser dans un placard de musée.