L’autonomie communale
Session : 2009-2010
Année : 2010
Numéro : 324 (2009-2010) 1
de
BOLLAND Marc
à
FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville
En effet, l’autonomie communale ne signifie pas que chaque gestionnaire travaille seul, isolé sur une île. Un benchmark transparent devrait permettre à chacun, même s’il reste indicatif, de se situer dans le cadre de ses choix de dépenses, par rapport aux autres communes
Chacun pourrait ainsi adapter son « train de vie » en parfaite connaissance de cause.
Un benchmark est mis à disposition de chaque commune par DEXIA chaque année. Cet outil est excellent et va dans le sens que je suggère ici .
En conséquence, Monsieur le Ministre peut-il me faire savoir s’il envisage de mettre en ?uvre une étude de benchmark permettant ainsi aux mandataires d’effectuer une gestion de sa localité en transparence ? Monsieur le Ministre peut-il me donner son point de vue ?
En effet, la comparaison au cours d’un exercice budgétaire du niveau de dépenses soit entre 2 communes situées sur un même arrondissement soit entre 2 communes qui ont le même profil ne permet pas de se faire une idée réelle sur la gestion locale en termes de projets menés par chacune des communes pour répondre aux besoins des citoyens.
Bref, si le benchmark est un outil intéressant, il est délicat d’en faire un référent car toutes les situations de dépenses ne sont pas comparables d’une communes à l’autre. L’appréciation de la pertinence des dépenses relève avant tout du collège, du conseil et des électeurs.
A l’idée d’un benchmark des dépenses communales, je serais plutôt favorable à l’idée d’une comparaison des choix opérés par les communes pour satisfaire un besoin particulier de la population.
Je rappelle également que l’e-comptes représente un outil indicatif quant à l’ampleur des dépenses ordinaires et d’investissement d’une commune ainsi que son évolution dans le temps.