Le droit d’interpellation au conseil communal des conseillers de l’action sociale
- Session : 2012-2013
- Année : 2013
- N° : 383 (2012-2013) 1
Question écrite du 23/07/2013
- de BOLLAND Marc
- à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville
À ce titre, il participe à la vie communale aussi, de façon indirecte.
Compte tenu du jeu des partis politiques, permettre à un conseiller de l’action sociale d’interpeller le collège, c’est potentiellement permettre à des groupes présents au conseil communal de détourner la règle selon laquelle un conseiller communal ne peut interpeller, en faisant poser la question par un représentant du même groupe politique présent au CPAS.
Convient-il de maintenir le droit d’interpellation aux conseillers du CPAS, sans risque de dérive d’utilisation politicienne ?
Réponse du 05/08/2013
- de FURLAN Paul
Le risque de dérive et d’instrumentalisation des conseillers de l’action sociale que vous évoquez n’existe ni plus, ni moins, que celui qui consisterait à prétendre qu’un groupe politique risquerait de demander à un simple citoyen sympathisant de poser des interpellations orientées par ledit groupe politique.
De plus interdire aux Conseillers de l’action sociale qui ne sont pas Conseillers communaux de faire usage du droit d’interpellation citoyen en ferait des sous-citoyens disposant de moins de droits que le citoyen lambda.
Cela violerait non seulement l’article 7 du décret du 26 avril 2012, lequel ne prévoit pas que certains citoyens ne bénéficient pas du droit d’interpellation du collège en séance publique du Conseil mais, constituerait également une violation des principes d’égalité garantis par les articles 10 et 11 de la Constitution.