Faire avancer les idées
Il y a quelques jours, à l’occasion d’une interview accordée au journal Le Soir relative à mon activité parlementaire (Marc Bolland vise la Fédé – Le Soir 25/08/10), j’ai dit que je serai parmi les candidats à l’élection au poste de président de la fédération liégeoise en octobre 2011.
L’élection à ce poste s’effectue au suffrage universel des membres du PS. C’est donc un moment très important de la vie du parti.
A ce stade, mon seul but est de montrer que cette élection n’est pas bloquée : je l’ai dit, j’espère susciter ainsi plusieurs candidatures, de façon à ce que les militants bénéficient d’un vrai débat sur les idées et non sur les personnes.
Le fait de se porter candidat n’est en rien un acte conflictuel. Il est vrai que dans une certaine culture politique, on préfère opposer les hommes. C’est plus facile ! Mais ce n’est pas la manière dont je travaille depuis toujours, ni dans mes fonctions de bourgmestre, ni dans mes fonctions de député wallon. Déposer une candidature est un acte naturel dans un fonctionnement démocratique.
J’ai appris qu’un journal organisait un sondage m’opposant directement à Willy DEMEYER, actuel président de la fédération.
Cette mise en perspective ne correspond en rien ni à mes intentions, ni à mes déclarations.
D’ailleurs, une candidature n’est en rien un acte agressif. Le président de la fédération liégeoise du PS reste Willy DEMEYER. Il tient sa légitimité de la volonté des militants exprimée au suffrage universel et cette légitimité n’est en rien remise en cause tant qu’une nouvelle élection n’a pas eu lieu. J’entretiens d’ailleurs avec lui des rapports amicaux et cela ne changera pas. Ma candidature n’est donc en rien un acte d’hostilité à son égard.
A ceux qui voulaient me soutenir lors de ce sondage (collaborateurs, militants, sympathisants..), je n’ai répondu qu’une seule chose : je ne souhaite pas que l’on participe à un sondage internet, dans un débat qui se tiendra en temps utile au sein des instances de la fédération du Parti.
Ce type de sondage n’a aucune valeur scientifique et est d’ailleurs, de par sa nature, exposé à l’une ou l’autre dérive. C’est ce qui semble d’ailleurs s’être produit, sans aucune intervention de ma part, que du contraire.
Pour faire avancer les idées, tout le monde répète qu’il faut plus de débat et moins de questions de personnes.
Personnellement, cela a toujours été mon credo et je continuerai mon combat dans ce sens, car il y a manifestement encore beaucoup de chemin à faire pour que tout le monde le comprenne.
Au demeurant, les enjeux fondamentaux d’aujourd’hui sont bien différents : l’avenir du pays est en jeu et la situation socio-économique reste très préoccupante.
Tous les mandataires du Parti Socialiste y consacrent toute leur énergie et travaillent, ensemble et unis, pour mettre en œuvre les solutions les plus adéquates, en rapport avec nos valeurs.
A titre personnel et avec eux, c’est à cela que je me consacre quotidiennement.
ANNEXE :
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Marc Bolland vise la Fédé
Le Soir 25/08/10