Le nettoyage de la darse de Cheratte
- Session : 2010-2011
- Année : 2011
- N° : 454 (2010-2011) 1
Question écrite du 21/01/2011
- de BOLLAND Marc
- à HENRY Philippe, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité
Par ma question écrite n° 323 (2009-2010) posée au Ministre Lutgen, je l’interrogeais sur la problématique du plan de dragage de la Basse-Meuse et le sauvetage du Hemlot à Hermalle-sous-Argenteau.
Au travers de sa réponse, il m’a fait savoir que le nettoyage du lit de la darse de Cheratte dépendait des compétences de Monsieur le Ministre.
Malgré que l’embouchure de la darse de Cheratte en Meuse n’est plus utilisée par la navigation, cette zone revête toujours une importance certaine pour la faune piscicole qui s’y réfugie volontiers. L’envasement de cette zone est tel qu’il en devient de pus en pus préoccupant aux yeux des pêcheurs de la Basse-Meuse.
Monsieur le Ministre peut-il me faire savoir si cette darse bénéficiera d’un nettoyage de fond durant cette année ? Serait-il possible de me donner une échéance de réalisation pour ces travaux ?
Quelle est la politique menée par Monsieur le Ministre en la matière ?
Combien de zones sont répertoriées au sein du territoire wallon devant subir ce même type d’entretien ? Quel est le budget annuel prévu à cet effet ?
Monsieur le Ministre a-t-il réalisé un programme physique pour le désenvasement de ces espaces aquatiques ?
Réponse du 03/03/2011
- de HENRY Philippe
La darse de Cheratte ne relève pas des compétences de la Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques -DGO2 C’était à l’origine une darse privée permettant l’accès au charbonnage du Hasart à Cheratte.
Nous savons que l’Institut du Patrimoine de la Région wallonne a entamé en 2002 une étude de faisabilité pour la réaffectation du charbonnage du Hasart et du Château Saroléa à Cheratte
L’honorable membre constatera par conséquent que sa question relève des compétences du Ministre Lutgen tant en ce qui concerne le Patrimoine que la Protection de la nature.
De manière plus générale, je vais présenter au gouvernement dans les prochains jours une note d’orientation sur le dragage des voies navigables dont le but est de rattraper l’absence de dragage par la Wallonie depuis une quinzaine d’années pour toute la région. Le volume du passif est estimé à 6 millions de m3 et le dragage total nécessiterait des sommes considérables (plus d’un demi-milliard d’euros) sans que ce soit toujours justifié – risques potentiels pour la stabilité de berges ou pour la préservation de la nature, zone de frai notamment.
Pour les cours d’eau non navigables et les plans d’eau, leur dragage relève des compétences de mes collègues les Ministres Furlan et Lutgen.