Le Plan langue
le Plan langue
- Session : 2010-2011
- Année : 2011
- N° : 134 (2010-2011) 1
Question écrite du 29/11/2010
- de BOLLAND Marc
- à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l’Emploi, de la Formation et des Sports
Renforcer ce programme est par ailleurs l’un des objectifs traduits au sein du Plan Marshall 2.Vert. Ce Plan permet à de jeunes diplômés de l’enseignement secondaire d’obtenir une bourse d’immersion linguistique.
Même si le succès de cette idée est relativement limité (509 bourses demandées en 2010), elle est intéressante et la décision du Gouvernement est à saluer.
Je me pose deux questions.
1° En 2010, seules 509 bourses ont été demandées: quel est le solde du crédit budgétaire non utilisé?
2° Il semble que les critères d’octroi des bourses aient été recentrés sur les langues nationales (néerlandais, allemand), pour éviter notamment certains effets « tourisme » dus au choix de la langue anglaise.
Même si l’apprentissage des langues nationales est dans l’absolu une bonne idée, je trouve dommage que d’autres langues bien utiles n’aient pas été retenus (espagnol, italien, voire turc, chinois, etc.).
Monsieur le Ministre, peut-il me confirmer cette restriction aux langues nationales et, si oui, pourquoi?
Réponse du 12/10/2011
- de ANTOINE André
Il est vrai que l’année 2010 a enregistré un volume de bourses limité à 417, en raison de différents facteurs, tels que notamment certaines limitations instaurées dans le cadre de la 2e édition du Plan Marshall (un tarif forfaitaire maximum de 3.500 euros ou de 6.000 euros ainsi qu’une obligation de résultats en termes d’assiduité et de progression linguistique) ou encore le fait que le dispositif ne soit plus accessible aux candidat( e)s de la Région de Bruxelles-Capitale, avec laquelle un accord de coopération plus global doit être renégocié.
Pour l’édition 2011, les élèves le souhaitant ont également la possibilité de ne partir qu’un seul semestre, soit parce qu’ils décident d’effectuer une immersion linguistique après un décrochage scolaire au cours du 1er semestre, soit parce qu’ils veulent mettre un des deux semestres à profit pour s’investir dans une toute autre activité ou acquérir des connaissances dans d’autres domaines, voire dans d’autres langues.
Le dispositif a en effet fait l’objet d’un recentrage sur les langues nationales, en sachant que l’anglais n’en est pas exclu pour autant. En effet, les personnes candidates à la bourse sont autorisées à effectuer une immersion en langue anglaise dans la mesure où, dans l’esprit de ce recentrage, elles font la preuve d’une connaissance suffisante des langues allemande ou néerlandaise.
L’anglais est du reste fortement représenté dans le choix des langues, puisque la formule la plus fréquente (51%) consiste en une combinaison du néerlandais et de l’anglais, suivie des stages unilingues en anglais. A noter que les langues autres que le néerlandais, l’a’llemand et l’anglais étaient extrêmement peu recherchées.