BIEN VIVRE ENSEMBLE : pas de politique sécuritaire à BLEGNY !
Nous avons de la chance à Blegny : le niveau de délinquance est particulièrement faible. Certes, il y a de temps en temps des problèmes et ils doivent être traités comme tels, sans jouer la politique de l’autruche.
Néanmoins, nous ne sommes pas à Chicago : nos villages restent des villages dans lesquels on se sent en sécurité, et dans lesquels les habitants se respectent globalement. Toutes les statistiques le prouvent.
Les moyens mis en œuvre sont réels pour entretenir cette situation : des dispositifs associatifs forts et une politique de prévention et de sanction des infractions qui fonctionne correctement.
Dans ce contexte, il est hors de question de se laisser dériver dans une politique sécuritaire qui n’a pas sa place chez nous car elle ne correspond en rien à la situation sur le terrain. De plus, ces dérives s’appuient sur une vision idéologique de la société et des relations des individus les uns avec les autres qui ne correspondent pas du tout aux valeurs que nous défendons : là où certains veulent que chaque citoyen soit surveillé, éventuellement par ses voisins, nous privilégions le bien vivre ensemble, dans le respect mutuel.
C’est dans ce contexte que notre Bourgmestre, Marc BOLLAND, s’est exprimé clairement contre l’installation de caméras de surveillance (cf La Meuse de ce lundi 24 juin).
L’espace public est un espace commun de liberté, pas de surveillance.
De même, nous avons été très surpris de la proposition déposée au Conseil communal de ce 27 juin par l’opposition réunie.
Cette proposition est simple : il s’agit d’inciter chaque citoyen à dénoncer avec son Iphone des « incivilités » et autres problèmes. Quid du respect de la vie privée ? Quid du droit à l’image ? Quid du respect des procédures légales de constatation des infractions ? Sans parler des autres problèmes que cette proposition complètement décalée suscite, notre Bourgmestre s’est ici aussi montré très ferme sur la défense des libertés individuelles et de la cohésion sociale : tant qu’il sera là, ce type de proposition tendant à légitimer et encourager des systèmes de délation sera toujours refusé.
C’est une question de principe.
C’est même une question de simple bon sens.
Un vrai choix de société en tout cas (cf La Meuse de ce 25 juin)