AGRICULTURE : modernisation de nos outils de lobbying
Les compétences en agriculture sont partagées entre les régions et l’état fédéral.
Au niveau international, et particulièrement au niveau européen (niveau auquel les décisions en matière d’agriculture sont très importantes, bien entendu), cela nécessite une certaine stratégie pour faire entendre notre voix et la voix de nos agriculteurs.
Du côté flamand, nos voisins du nord ont créé un véritable organe autonome de lobbying qui permet de faire pression dés le début du processus normatif européen. Evidemment, cet organisme prend essentiellement en compte les intérêts des agriculteurs flamands, c’est bien normal.
A plusieurs reprises, et notamment lors des discussions budgétaires, Marc BOLLAND est intervenu afin de demander au ministre Lutgen pour que la Wallonie se dote d’outils de lobbying aussi efficaces et performants.
Récemment, il a proposé que le sommet de l’agriculture prévu par le G20 en novembre prochain serve de catalyseur aux efforts wallons pour se doter de tels outils.
Pour avoir une réponse précise, le député a interrogé le ministre en date du 5 juillet dernier (question écrite n° 646 parlement wallon).
Le ministre répond que le travail de lobbying est effectué à plusieurs niveaux, coordonnés par un comité de suivi regroupant les organisations agricoles, l’administration et le cabinet du ministre. Par ailleurs, le ministre insiste sur la nécessité de concertation et de dialogue avec la Flandre…
Réponse correcte mais bien décevante : il faut donc comprendre que le ministre ne souhaite pas créer un véritable outil de lobbying puissant actif au niveau des institutions européennes.
Or cet outil aurait une valeur ajoutée bien réelle. C’est un point important, voire essentiel pour pouvoir doter la Wallonie d’une véritable politique agricole efficace.
Marc BOLLAND reviendra donc sur le sujet prochainement.