ENSEIGNEMENT : qui doit dégager des perspectives pour améliorer la situation ?
Nous savons que l’enseignement est un secteur cardinal : il est au centre du projet de l’égalité des chances.
Malgré tous les efforts et tous les moyens existants, néanmoins, nous devons constater que tant sur le plan pédagogique (résultats et acquisitions des connaissances) que sur le plan de l’égalité (voir simplement le nombre d’enfants de familles peu aisées qui arrivent à l’université, mais ce n’est qu’un exemple), il y a encore du chemin à faire…
Chacun appelle au dialogue entre pouvoir politique et professionnels du secteur. Logique.
Quelle ne fut donc pas la surprise de certains parlementaires au sein de la commission de l’éducation en découvrant le rapport de l’inspection générale sur l’état de l’enseignement… Cette « synthèse des synthèses » aboutit à une note d’une quarantaine de pages, insistant notamment sur nos faiblesses dans l’enseignement des langues et des mathématiques. Malheureusement, quasiment aucune proposition !!!
Plusieurs parlementaires dont Marc Bolland (question écrite n°323 PCF) se sont inquiétés de la situation : si les professionnels de l’enseignement ne « remontent » pas des propositions concrètes au parlement, comment trouver des solutions efficaces et tenant compte de la réalité du terrain ?
Manifestement, d’autres parlementaires sont intervenus ce qui a poussé la ministre Simonet a préciser la mission de l’inspection générale. Un cahier des charges précisant les missions d’impulsion de l’inspection sera mis en place par la ministre prochainement.
C’est une bonne chose : dans l’enseignement, les moyens doivent être utilisés avec efficacité et les rapports doivent servir à quelque chose.