EXTRA SCOLAIRE : des idées issues des citoyens engagés
Ce 12 octobre 2013, le PS organisait une journée de travail relative à l’Enseignement. Le député Marc BOLLAND était chargé d’animer un atelier de réflexion centré sur le thême : « Quelle activité en dehors des temps scolaires ? »
Le débat a été très riche, grâce notamment aux témoignages de terrain fournis par Natacha VERSTRATEN (expérience dans le Brabant Wallon de soutien aux situations locales), Laurent LEONARD (Echevin de Flémalle), et Philippe DELFOSSE (animateur à Saint-Gilles). L’intervention de la représentante de la Ligue des Familles, Mme CHABBERT, a été très appréciée (l’intervention peut être retrouvée via le lien : www.citoyensengages.be/Questions/Comment-mieux-prendre-en-compte-les-evolutions-(1)/Contexte.aspx?ThID=7 )
Les réflexions suivantes ont notamment été émises :
- l’importance de l’accueil extra scolaire, tant sur le plan du contenu, que de la quantité. Sur le plan du contenu, plusieurs intervenants ont insisté sur la vision globale école/hors école qu’il faut mettre en œuvre, tout en évitant des discriminations à rebours (par exemple, si des parents n’ont pas de boulot, ils iront rechercher leur enfant à la fin de l’école et les enfants ne participent donc pas de facto aux activités extra scolaires). Tout le monde a insisté sur l’importance du nombre des enfants concernés, compte tenu des modifications d’habitudes de vie des parents. L’accueil extra scolaire prend donc une place de plus en plus importante dans la vie des enfants ;
- les difficultés de financement du secteur : le secteur manque de moyens ! Cela est vrai sur le plan des infrastructures et les intervenants ont plaidé pour un lien avec l’école, y compris en ce qui concerne l’utilisation des locaux. Mais cela est vrai aussi sur le plan du personnel : il y a un manque évident de personnel qualifié ! Signalons à ce sujet que le job d’accueillante extra scolaire est toujours considéré en Wallonie comme un « nouveau » métier et ne bénéficie donc d’aucun statut particulier ! ;
- la question de la discrimination par le coût d’accès : le coût des activités extra scolaires est un vrai problème. On constate aussi que, en fonction de la richesse des communes, les activités sont plus ou moins développées selon le degré de cette richesse ! Cela pose le problème de l’harmonisation des politiques. Or, essentiellement, ces politiques restent locales (le décret ATL accueil temps libre donne d’ailleurs l’initiative à la commune via la Commission Communale de l’Accueil) ;
- une politique réfléchie de l’accueil extra scolaire devrait permettre de mieux réfléchir aux rythmes scolaires.
Demain, comment harmoniser ces politiques, sans faire perdre aux pouvoirs locaux leur capacité de flexibilité, et en évitant les pièges de la discrimination présents à différents niveaux ?