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HUMEUR : les difficultés du travail parlementaire

PC150125L’élu du peuple, au niveau du parlement, c’est le parlementaire. Au niveau de la commune, c’est le conseiller communal.

Si l’on compare les deux instances et leur fonctionnement, il est évident que le travail est différent aux deux niveaux.

D’une part, au niveau communal, les dossiers sont peut être plus « palpables » car ils concernent des projets et des actions souvent plus proches du quotidien. Mais aussi, le code de la démocratie locale a organisé le travail du conseil communal avec un grand souci de transparence et de valorisation du travail du conseiller communal.

Ainsi, par exemple, les demandes de subsides, même les plus faibles, doivent recevoir l’assentiment du conseil communal. De même, tout engagement de personnel doit être ratifié par le conseil.

D’autre part au niveau du parlement, on peut comprendre que les dossiers ont une ampleur et une envergure différente. Néanmoins, je suis frappé par le nombre de séances consacrées à des débats d’opinion. Certes, les débats sont importants (et souvent intéressants d’ailleurs). Mais néanmoins, nous sommes au parlement pour mener une politique voulue par l’électeur et retranscrite dans la déclaration de politique régionale.

Les règles de transparence qui sont imposées aux collèges communaux ne sont pas en vigueur au niveau du parlement.

Dire que le parlementaire a moins de pouvoirs que le conseiller communal serait sans doute excessif, mais, lors de certaines séances parlementaires, on pourrait tout de même se poser la question.

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3 commentaires

  1. « Dire que le parlementaire a moins de pouvoirs que le conseiller communal serait sans doute excessif, mais, lors de certaines séances parlementaires, on pourrait tout de même se poser la question »

    Se poser la question ? Très bien. Et la réponse ?

    Bien à vs
    Yves roubin

  2. Qu’en est-il des membres de l’opposition au conseil communal dirigée par une majorité absolue ?
    Ils prennent évidemment connaissance de la teneur des subsides consacrés (cfr Julien Lahaut, lu sur le tract de l’opposition) mais ces messieurs peuvent-ils les dénoncer, les empêcher, même en argumentant convenablement ?
    Avouez-le Monsieur. Absolu et coalisé sont deux modalités de gestion sensiblement différentes.

  3. SI nous bénéficions à Blegny d’une majorité absolue, avouons que c’est parce que l’électeur l’a voulu. Nous devons donc assumer les responsabilités qui nous ont été confiées, tout en respectant l’avis des groupes minoritaires. Nous le faisons régulièrement et malgré les sautes d’humeur d’une partie de l’opposition, je peux fournir de nombreux exemples. En ce qui concerne les subsides, deux remarques si vous le permettez:
    -il est évident que si nous sommes amenés à voter, la majorité est…majoritaire; néanmoins, il arrive ques des modifications aient lieu après délibération ; sachez néanmoins que plus de 95% des décisions au conseil communal de Blegny se prennent à l’unanimité;
    -j’ai moi même proposé au conseil communal, en ce qui concerne les subventions communales, que le collège ne soit pas « tout puissant », en confiant à la commission communale de l’accueil un pouvoir d’avis, de suggestions et d’analyse en la matière ; la CCA est composée de personnes venant du conseil communal et du milieu associatif ; malgré l’opposition de l’ARC (on se demande pourquoi mais enfin…), ma proposition a reçu l’aval de la majorité PS et du groupe MR et c’est donc bien ainsi que l’on pratique désormais à Blegny.
    Vous le voyez, « majorité absolue » ne veut pas nécessairement dire « abusive », ne pensez vous pas?
    Bien à vous,
    Marc Bolland.

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