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Idées du vendredi : révolutionner l’ouverture aux langues !

languesC’est malheureusement connu : notre connaissance des langues étrangères est insuffisante !

Nous conservons dans notre culture profonde cette conception de la langue française très exclusive : la langue française, point final. C’est sans doute un héritage de cette Belgique bourgeoise centralisatrice de 1830 qui a voulu utiliser la langue française comme outil fédérateur et centralisateur, afin d’ancrer la Belgique dans les esprits.

Le résultat est là.

Que faire ?

Contrairement à ce qu’on pense parfois, beaucoup de choses sont faites.

A LIRE :

Mais ce n’est pas suffisant : nous devons révolutionner les mentalités   : l’apprentissage des langues doit être une priorité naturelle.

Toutes les idées qui iront dans ce sens seront bonnes mais en voici quelques unes soumises à votre réflexion :

1-profitons de l’ambiance multilingue dont bénéficie déjà de nombreux enfants, que ce soit via les langues issues de l’immigration ou via  les langues régionales. Ce bain linguistique naturel dont profitent nos enfants, pourquoi ne pas en faire un atout ? Dés le plus jeune âge, ce bain linguistique naturel doit permettre aux enfants de se décrisper par rapport à l’apprentissage des langues, à sortir de l’univers de l’exclusivité du français sans complexe et donc, demain, à aborder l’apprentissage des autres langues avec intérêt et plus de facilités.

A LIRE :

2-généralisons l’immersion linguistique.

Aujourd’hui, en communauté française, il y a environ 140 écoles qui pratiquent l’immersion linguistique, et ce depuis plusieurs années. Ces écoles ne sont plus des laboratoires mais ont fait leurs preuves. Pourquoi considérer que ces écoles doivent rester des exceptions ? Au contraire, ces expériences ayant fait leurs preuves, il faut que l’exception devienne la règle : demain, toutes les écoles maternelles et primaires doivent être des écoles d’immersion linguistique.

A LIRE :

3-ciblons aussi l’allemand !

La langue allemande est précieuse : elle est la langue naturelle de soutien non seulement en Allemagne mais aussi dans toute l’europe centrale. Au demeurant, la proximité de l’Allemagne et la puissance économique de ce pays font que la langue allemande devrait être l’objet d’un usage et d’un apprentissage  fréquents dans nos régions. Malheureusement, c’est loin d’être le cas.

Il faut insister de façon radicale sur ce point, par exemple en rendant les cours d’allemand obligatoires au moins pendant la 1ère année du secondaire.

A LIRE AUSSI :

Qu’en pensez vous ?

Quelles sont vos idées pour améliorer l’apprentissage des langues en Wallonie ?

 

 

Marc BOLLAND
Député wallon

www.marcbolland.be

 

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