Tous les jours, les medias nous assomment de mauvaises nouvelles. Tous les jours, c’est vrai, il n’y a pas que des bonnes nouvelles autour de nous et même, il y en a de très mauvaises. Faut-il pour autant voir tout en noir ? N’y a-t-il rien qui se passe bien ?
Il faut rester lucide sur les choses qui ne vont pas pour les améliorer mais néanmoins, n’oublions pas tout ce qui va bien.
Une bonne nouvelle par jour, en forme toujours !
Et des bonnes nouvelles, il ne faut pas trop chercher pour en trouver des tonnes.
La semaine des bonnes nouvelles pourrait ainsi être la suivante :
LUNDI : depuis plusieurs années la mortalité infantile est en recul dans le monde ! Dans le même ordre d’idées, le nombre de prématurés en Belgique a fortement diminué suite à l’efficacité des campagnes contre le tabagisme. C’est pas une bonne nouvelle çà ?
MARDI : en conduisant mes enfants à l’école, je m’aperçois que l’enseignement obligatoire pour tous, c’est une fameuse invention. Que faisait-on quand cela n’existait pas ? Alors, c’est vrai, c’est loin d’être parfait, mais partout dans le monde, aujourd’hui, tous les enfants ont-ils cette chance : un enseignement pour tous, accessible matériellement et financièrement ? Une chance pour tous nos enfants d’avoir droit à l’égalité des chances.
MERCREDI : en sortant de la pharmacie, je m’aperçois que ce que je viens de payer n’est qu’une toute petite partie du prix réel du médicament. La sécurité sociale, cela nous semble aujourd’hui aussi naturel que l’eau qui coule du robinet, mais la solidarité telle que nous pouvons la vivre en Belgique, c’est une fameuse chance aussi.
JEUDI : la crise financière de 1929 a entraîné le monde dans la récession et dans la guerre. Nous venons de vivre (et nous n’en sommes pas encore tout à fait sortis) une crise financière sans précédent. Grâce aux institutions existantes (imparfaites certes mais à tout le moins existantes), une certaine cohésion internationale a pu néanmoins être maintenue et nous vivons toujours en paix. Un capital très précieux à conserver.
VENDREDI : dans une Europe de droite (large majorité conservatrice au parlement européen) et dans une Belgique de droite (large majorité de droite au parlement fédéral), grâce à l’action des ministres socialistes, l’index est maintenu et les plus faibles revenus ont été revus à la hausse. Ce n’est pas rien ! De bonnes nouvelles sur lesquelles on n’insiste pas assez.
SAMEDI : c’est le week-end . Quel choix d’activités ! Souvent grâce aux infrastructures publiques mises à disposition des associations et/ou des clubs sportifs, ce qui permet à des milliers de bénévoles de consacrer leur temps à un club ou une association au service d’autres. La liberté d’association, cela n’existe certainement pas comme cela partout dans le monde.
DIMANCHE : un bon repas en famille, grâce au choix énorme que nous proposent les surfaces commerciales d’une part, mais aussi les dizaines d’entreprises HORECA (restaurants, pizzerias, …). On n’a que l’embarras du choix. Et cela aussi, cela n’existe pas partout.
Voilà des bonnes nouvelles. Elles ne doivent pas nous masquer ce qui ne va pas ; au contraire, elles doivent nous encourager pour redoubler d’efforts et faire que ce qui ne va pas aille mieux demain.
Mais quand l’école obligatoire n’existait pas, que la sécurité sociale n’existait pas, que l’Europe en paix n’existait pas, que les gens avaient faim, etc…, il y a eu des hommes et des femmes qui ont tout fait pour que les choses aillent mieux. Donc, c’est possible.
Alors, ne soyons pas résignés et avançons.
Bonne journée ! Bonne semaine !
