La suppression de trains en Wallonie
la suppression de trains en Wallonie
- Session : 2011-2012
- Année : 2011
- N° : 141 (2011-2012) 1
Question écrite du 27/10/2011
- de BOLLAND Marc
- à HENRY Philippe, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité
Monsieur le Ministre est ministre de la mobilité en Région wallonne.
A-t-il été consulté au sujet de ce plan ? A-t-il réagi ? Considère-t-il que le plan de la SNCB est cohérent ? Qu’il ne lèse pas la Wallonie ? Qu’il ne lèse pas les usagers ?
Réponse du 14/12/2011
- de HENRY Philippe
Les raisons et conditions de supprimer certains trains ont été motivées par le Conseil d’administration de la SNCB de façon à concilier, d’une part, des impératifs économiques de base auxquels aucune entreprise ne peut se soustraire et, d’autre part, le maintien d’un service aux voyageurs en fonction des solutions les plus efficientes en matière de mobilité et d’environnement.
Pour autant que le nouveau Contrat de Gestion, d’application à partir de 2013 le permette, le Conseil d’Administration accepte, à partir de l’horaire de décembre 2012, la suppression des trains dont les recettes commerciales ne couvrent même pas leur facture d’énergie de traction et qui ne transportent pas plus de 40 voyageurs.
Il convient en outre selon le Conseil d’Administration de respecter la volonté de l’Etat, telle qu’elle se traduit dans l’actuel Contrat de Gestion 2008-2012, en matière d’amplitude notamment.
Ceci devrait se traduire par la suppression de 170 trains du trafic intérieur à partir de décembre 2012. A cela s’ajoutent 23 trains transfrontaliers d’ici 2014.
Il y a toutefois lieu d’observer que les trains qui seront repris dans la desserte RER, telle qu’elle sera définie dans le cadre du prochain Contrat de Gestion, ne seront pas supprimés : 33 trains sont potentiellement concernés.
Le Conseil d’administration de la SNCB a chargé le Comité de Direction d’étudier, en dialogue avec les sociétés régionales de transport public concernées, la possibilité de mettre en place un mode de transport public mieux adapté à la demande, afin de maintenir une offre de transport minimale lorsqu’il est envisagé de supprimer trois trains consécutifs ou si l’offre ferroviaire ne propose pas d’alternative dans les 60 minutes.
Pour ma part, je déplore de ne pas être consulté sur ces suppressions. L’analyse de celles-ci devra, à terme, être confiée à la Cellule ferroviaire.