Responsabilité civile de la région wallonne suite aux accidents de circulation
Chaque année, la région wallonne est amenée à indemniser les victimes d’accidents de la route, lorsque sa responsabilité est engagée à cause de défauts de la voirie.
En moyenne, cela coûte environ 2.500.000 € par an à la région, donc directement au budget de ce pouvoir public.
J’ai interrogé à ce sujet le ministre B. LUTGEN pour voir comment, sur le strict plan financier, il tente de maîtriser ce type de dépense.
Le ministre m’a répondu qu’évidemment, la première chose à faire, c’est d’avoir des voiries de bonne qualité. Qui dit voiries bien entretenues, dit moins d’accidents et donc moins d’indemnisation à charge du budget. C’est une évidence.
Néanmoins, il me semble qu’il serait utile de protéger le budget de la région wallonne contre des situations qui, à cause de l’importance de tel ou tel accident exceptionnel, feraient « déraper » le budget.
Il existe à cette fin des techniques utilisées par les sociétés d’assurance et de réassurance.
Sur ce point, le ministre a simplement confirmé qu’il n’y a pas d’assurance actuellement. Le ministre s’en tient à un vieux principe de gestion du secteur public : l’administration reste son « propre assureur ».
Je pense pour ma part que l’administration doit utiliser aussi les techniques modernes de financement et de couverture des incertitudes, même si elles sont importées du secteur privé. Moderniser les techniques, c’est aussi moderniser la Wallonie et améliorer sa gestion.
L’assurance couvre un risque, pas une gestion. Aux dirigeants, le devoir de réduire le risque. Pas de l’assurer. Les défauts de voirie devraient être rapportés par la base et traités par les instances, qu’ils soient de la commune, de la province ou des régions; suivant leur importance relative.
S’il est bon de s’assurer contre un risque « improbable », couvrir des risques connus et probables, qu’il est possible d’éradiquer me semble une méthode en laquelle il serait difficile de croire.
Comme Monsieur Tout le monde, ce risque que vous connaissez, et bien, tentez, vous nos élus, de le faire tendre vers zéro, et ce sur quoi vous n’avez pas d’action, vous vous assurez d’une indemnité compensatoire en cas de réalisation du risque.
Pourquoi envisager la problématique à l’envers?
J’aimerais aussi retranscrire les propos de base du ministre, lus au travers des liens, sinon politiques, du moins du web.:
« Les chiffres présentés ci-dessus sont une conséquence directe de l’état des routes et symptomatiques du manque de moyens consacrés jusqu’il y a peu à leur entretien. »
Il me semble que l’on peut entendre ce ‘jusqu’il y a peu.
Les distensions politiques nuisent au citoyen lambda.
Mais, de grâce, gérez nos problèmes, pas vos couleurs.
Merci de m’avoir permis de m’exprimer.
J’aimerais ajouter que des différences nait la richesse, et le renouveau.
pour nous servir,
ferdi grigoletto