Agriculture : spin off dans l’agro alimentaire
Dans son rapport relatif à l’année 2008, le CESRW (Comité économique et social de la région wallonne) précise (p.23 : « la branche des industries agricoles et alimentaires constitue une des branches les plus contributives à la croissance économique dans le secteur industriel »).
Dans ce contexte, je me suis inquiété de l’évolution du pôle de compétitivité du plan Marshall relatif à l’industrie agro alimentaire, et particulièrement aux spin off.
J’ai interpelé à ce sujet le ministre de l’économie Jean Claude Marcourt, en commission de l’économie du parlement wallon de ce 10 novembre 2009.
Le ministre a fait le point sur la situation en précisant notamment :
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qu’en ce qui concerne les spin off, le gouvernement a majoré le plafond d’intervention en matière de spin off à 1.250.000 € et par la mise en place d’une aide spécifique au management ;
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que des initiatives sont prises pour permettre une orientation des spin off vers le développement durable (souscription de 10.000.000 € à la levée de capital du Fonds Grande Région mis en place par le FEI notamment)
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actuellement, le pôle Wagralim (agro alimentaire) a développé 13 projets de recherche (innovation technologique dans le secteur agro alimentaire) pour un montant de 34 millions d’euro ; la valorisation de ces recherches se fera sous forme de spin off , mais pas seulement (possible intégration dans des entreprises existantes, évidemment)
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dans le domaine des bio technologies, le gouvernement a mis en œuvre un centre de recherche inter académique pour encore davantage d’innovation.
Dans le cadre de la crise du lait que nous avons connue, qui préfigure sans doute d’autres crises dans le secteur agricole, malheureusement, j’ai insisté sur le rôle essentiel de Wagralim, le pôle de compétitivité agro alimentaire du plan Marshall. Le secteur agricole a de nombreux défis devant lui, notamment celui de la création d’une valeur ajoutée économique plus forte qu’aujourd’hui. Il faut aider les agriculteurs et les entreprises agricoles à se moderniser dans leur approche de leur marché. C’est une des pistes du sauvetage du secteur agricole de nos régions.
